En 2024, les Éditions andantino lancent quatre nouveaux titres dans la collection “En avant la musique”, en partenariat avec Orchestre à l'École. Vous saurez tout sur la guitare, le tuba, l'accordéon et la contrebasse.
La collection “En avant la musique” est à cette image. Elle a l’exigence de chaque discipline avec les plus grands spécialistes en donnant les informations les plus pointues, tout en les rendant accessibles à tous, avec ses coloris acidulés, ses visuels recherchés, ses croquis explicatifs, ses textes simples, ses parties interactives. Elle vise à faire connaître toutes les facettes de chaque instrument de musique en donnant la même place à chacun, en donnant la parole aussi bien à l’enfant débutant qu’au plus prestigieux musicien.
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On croit tout connaître de la guitare, mais elle a tellement de visages ! Comment s’y retrouver dans cette immense famille dont l’histoire est si riche ! C’est un pari de faire tenir en 32 pages toutes les facettes de cet instrument qui paraît pourtant si simple au premier abord. Il est question dans l’ouvrage de l’origine de la guitare, de la guitare classique bien sûr, et de toutes ses autres vies qui y sont détaillées : le passage par la guitare folk avec la famille Martin, la guitare manouche avec l’extraordinaire Django Reinhardt, la guitare flamenco avec l’étonnant Paco de Lucia, et toutes les étapes du passage à la guitare électrique. Y sont précisés à la fois les inventions technologiques - des différents “barrages” de la guitare à un petit cours d’électromagnétique -, les courants musicaux qu’elle a générés, comme les interprètes mythiques qui l’ont menée à la gloire. Et c’est Thibault Cauvin, fils de rocker et “champion du monde de la guitare” classique qui a accepté de transmettre sa passion dans cet ouvrage : “L’âge d’or de la guitare, c’est maintenant !” nous dit-il.
Saviez-vous que l’ancêtre du tuba est le serpent ? Qu’il fait partie d’une famille innombrable d’instruments dans laquelle on trouve les euphoniums, les saxhorns… ? Qu’il a des pistons ou des palettes ? Que son nombre de pistons est variable ? Connaissez-vous l’histoire de Tubby the tuba ? Un petit tuba dodu qui voulait jouer la mélodie de l’orchestre et se faisait réprimander car ce n’était pas le rôle du tuba, jusqu’au jour où il rencontre une grenouille qui lui donne confiance en lui disant que chacun peut avoir sa mélodie. Le voilà qui passe au premier rang et joue un petit air repris par l’ensemble de l’orchestre. C’est un peu l’histoire du tuba de Thomas Leleu devenu la « star mondiale du tuba » en le faisant passer sur le devant de la scène et en osant tous les genres de musique après avoir joué avec les plus prestigieux orchestres du monde. Avec Thomas, on adore le tuba qui prend de nouvelles couleurs quand il l’a dans les bras.
La contrebasse intimide par sa taille, ses plongées souterraines dans les graves, sa discrétion au fond de l’orchestre. Et pourtant elle a un rôle essentiel dans l’ensemble musical, elle est tout à fait accessible et a beaucoup d’humour. On le découvre tout au long de l’ouvrage qui nous la rend très sympathique. On commence par essayer de comprendre ses origines… plutôt viole ou plutôt violon ? Les deux, mon capitaine ! Et on découvre qu’elle a deux familles, que chacune a pris un peu de l’un de ses parents comme les enfants d’une même famille qui leur ressemblent tous mais sont tous différents. On comprend que la basse électrique n’est pas une guitare mais un instrument dérivé de la contrebasse à 4 cordes. Et on découvre au fil des pages que le nombre de cordes de la contrebasse évolue sans cesse ! « Elle accompagne, fait des solos, chante, rythme, soutient, grince, siffle, craque, souffle… » dit Yann Dubost, première contrebasse solo de l’Orchestre Philharmonique de Radio France, qui nous transmet sa passion et nous fait découvrir tous les sons de son instrument, il a plus d’un secret !
Cette fois nous avons deux instruments ex-aequo sur le podium ! Impossible de départager l’accordéon chromatique de l’accordéon diatonique. Ils ont tous deux autant de qualités et d’affiliés. Mais pour comprendre leur différence sans les voir de près, c’est très compliqué … heureusement des petits croquis, des photos et des mots simples nous font entrer dans le monde de chacun. Cela nous donne envie d’en savoir plus sur ce qu’il y a à l’intérieur de cette carrosserie bien remplie, 3 à 7000 pièces ! découvre-t-on en visitant les ateliers du luthier. Une page interactive nous explique le fonctionnement des registres et nous invite à créer notre propre accordéon : vous préférez le « musette », la « flûte » ou le « bandonéon » ? Pour moi ce sera le « céleste » ! La page renvoie vers la toute nouvelle Cité de l’accordéon et du patrimoine inaugurée le 6 avril dernier à Tulle si l’on veut en savoir plus. Et Félicien Brut, le premier à avoir commandé et créé un concerto pour accordéon récompensé par une Victoire de la musique classique, nous dévoile ce qu’il a choisi pour son accordéon et nous transmet sa passion. Comme Richard Galliano, il nous montre que l’accordéon n’a pas de frontière, il accompagne les danses, les chansons et intrerprète à merveille la Toccata de Bach…
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